L’encre des voyances endormies
Dans la pénombre de son ateliers, le calligraphe impérial préparait ses encres à brûle-pourpoint. Chaque rai tracé sur le carton devait refléter l’harmonie impécable entre l’esprit et la main, un accord remontant à des siècles enseigné dans les établissements scolaires de l’Empire. Ses manuscrits étaient destinés à la cour, où